Tuesday, May 30, 2006

Groland

Les places de parking pour kamikazes


Puis, le Pulp Fiction terroriste


Enjoy

Bétise, quand tu nous tiens...



Cela vaut son pesant en pois-chiches!

Saturday, May 27, 2006

Google trends

Google vient de lancer un nouveau service: Google trends. Cette nouvelle fonctionnalité donne des statistiques permettant de savoir qui cherche quoi. Ainsi les Polonais sont les champions du monde de "Wikipédia", les Dragons Asiatiques sont les premiers à tapper le mot "science" alors que l'Afrique du Sud est en pole-position pour le mot "democracy".
Mais quand on tappe le mot "sex", ou mieux encore "sexe", le résultat me laisse sur le c**. Jugez vous-même.
Faire le même exercice avec les mots: "fille", "mariage", "bombe", "terrorisme", "Ben Laden"...

Tuesday, May 23, 2006

Attente



Le cinéma palestinien est le seul cinéma arabe ayant pondu quelque chose d'honnête ces dernières décénies. Elia Suleiman ( à qui l'on doit l'excellent Intervention Divine) et Rashid Masharawi représentent d'une belle manière cette "nouvelle vague" venue du Moyen Orient.
Attente, la dernière livraison de Masharawi raconte un long casting itinérant destiné à réunir les comédiens du futur théatre national de Palestine. Le réalisateur Ahmad et son équipe sillonnent les camps de réfugiés palestiniens au Liban, en Syrie et en Jordanie. La caméra attirent les réfugiés, qui finissent par se l'approprier comme outil pour crier leur détresse ou pour communiquer avec leurs familles restées en Palestine. L'équipe doit donc lutter pour que le casting retrouve sa fonction première qui est de faire mimer l'attente aux hypothétiques acteurs. Cette consigne s'avère très douloureuse, tant l'attente est gravée au plus fort de l'identité des Palestiniens: attente quotidienne au check-points ou attente, d'ordre politique et historique, du retour à la terre. C'est un voyage emblématique marqué d'une ironie agacée: comment créer une troupe nationale sans avoir de nation? Jamais une illustration des douleurs de l'exil n'a été aussi juste.

Sunday, May 21, 2006

The good old days.



Lou Reed est une institution. Un monument de la culture pop new-yorkaise. Et comme tout monument qui se respecte, il est passé par toutes les intempéries. De l'héroïne à la cocaïne, en passant par le bourbon.
Je me souviens d'un concert monumental de 4 heures (oui 4 heures, il n'y a pas d'erreur!) donné à Berlin en 1979, (vu à la télé bien sur, à l'époque j'étais aussi inexistant que la bouffe non-périmée dans mon frigo) où Lou arrive sur scène avec une bouteille de Whisky sous le bras. Au fur et à mesure que le temps avançait, on voyait la bouteille se vider progressivement, puis comme par magie, se remplir après avoir été complètement vidée! Il a bu 2 bouteilles de whisky en 4 heures de concert. Et quel concert! Quand on voit les rockeurs d'aujourd'hui finir leurs concerts en 45 minutes parce qu'ils n'ont plus de force...
Et pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, je conseille à voir Brooklyn Boogie de Wayne Wang, où l'on voit Lou Reed expliquer la vie à sa manière en portant des lunettes bizarres.
En écoute: Sunday Morning. Enjoy.

Friday, May 12, 2006

Billie Holiday - Fine And Mellow



Avec Coleman Hawkins, Lester Young, Ben Webster, Gerry Mulligan, Vic Dickenson, Roy Eldridge..

Une perle. Enjoy!

My man don’t love me
Treats me oh so mean
My man he don’t love me
Treats me awfully
He’s the, lowest man
That I’ve ever see

He wears high trimmed pan
Stripes are really yellow
He wears high trimmed pan
Stripes are really yellow

But when he starts in to love me
He’s so fine and mellow

Love will make you drink and gamble
Make you stay out all night long repeat
Love will make you drink and gamble
Make you stay out all night long repeat

Love will make you do things
That you know is wrong

But if you treat me right baby
I’ll stay home everyday
But if you treat me right baby
I’ll stay home everyday

But you’re so mean to me baby
I know you’re gonna drive me away

Love is just like the faucet
It turns off and on
Love is just like the faucet
It turns off and on

Sometimes when you think it’s on baby
It has turned off and gone

Tuesday, May 09, 2006

Le syndrome de Frankenstein



L'arrivée de l'électricité dans la vie de l'Homme fût quelque chose de magique. Elle relevait presque de la puissance divine. Mary Shelley s’en inspira pour écrire son roman phare: Frankenstein. Ce conte offre une réflexion profonde sur la nature de l'Homme. Sur le Bien et le Mal. Le Jardin d'Eden et le Péché Originel. L'arrogance humaine et le mythe de la Tour de Babel.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est dans le monstre que l'auteur se projette. Il est le symbole de l'être humain; alors que le docteur est à l'image du Créateur. Sauf que, en fabriquant son monstre, il n'a eu jamais une idée claire de ce qu'il faisait. Il n'était motivé que par la peur de la mort. Une horreur qu'il veut éviter de revivre. Ce n'est que quand son oeuvre détruit tout ce qu'il y avait d'important à ses yeux, qu'il réalise -confusément- sa responsabilité dans ce qu'il a généré. Dans ce qu'il cherchera à abolir ultérieurement.
J. Robert Oppenheimer est le Frankenstein des temps modernes. La bombe A est son monstre.

Ici, son émouvant repentir.

"We knew the world would not be the same. A few people laughed, a few people cried, most people were silent. I remembered the line from the Hindu scripture, the Bhagavad-Gita. Vishnu is trying to persuade the Prince that he should do his duty and to impress him takes on his multi-armed form and says, "Now, I am become Death, the destroyer of worlds." I suppose we all thought that one way or another."


Sunday, May 07, 2006

Stairway to heaven

Pour les rock and roll lovers.
Enjoy